Thierry Pomel : « La préparation s’est très bien passée pour tout le monde »

Published on: July 24, 2021

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Les cavaliers de l’équipe de France de saut d’obstacles ainsi que l’encadrement fédéral étaient réunis ce midi pour une visioconférence de presse pour revenir sur leur préparation et répondre aux questions des journalistes.

Contrairement aux équipes de dressage, concours complet et para-dressage, les membres de l’équipe de saut d’obstacles sélectionnés pour les Jeux de Tokyo, Mathieu Billot, Simon Delestre, Nicolas Delmotte et Pénélope Leprévost, n’étaient pas tous ensemble sur un même écran, mais chacun chez eux. « Ils ont quitté le lieu de la quarantaine, le haras de la Forge, ce matin, et les chevaux prendront la direction de l’aéroport de Liège, en Belgique, demain afin de prendre un vol prévu le soir même », précise la DTN Sophie Dubourg. Cette dernière étant d’ailleurs déjà à Tokyo, elle a donné quelques indications sur les conditions sur place, et notamment vis-à-vis de la météo. « La chaleur n’est pas si terrible. Il fait très chaud entre 11h et 15h, mais il n’y a aucune épreuve et une interdiction de monter à ces heures-là. Les cavaliers du concours complet vont défiler lors de la cérémonie d’ouverture (actuellement diffusé en direct sur France 2, ndlr) mais nous avons fait le choix de ne pas faire défiler les cavaliers de dressage pour qu’ils restent au calme, au frais et se concentrent pour demain. »
Une préparation optimale

Cela faisait une semaine que cavaliers, chevaux, grooms, vétérinaire, maréchal-ferrant, sélectionneur et entraîneurs étaient réunis en Normandie pour le stage de préparation de l’équipe de France de saut d’obstacles. « Tout s’est très bien passé pour tout le monde, assure Thierry Pomel, sélectionneur. Les conditions étaient parfaites au haras de la Forge, aussi bien en termes de confort que d’organisation ou de météo. » A priori, les chevaux sont en forme, les troupes ont le moral et évoluent dans la bonne humeur.

Pénélope Leprévost est revenue sur son choix de Vancouver de Lanlore plutôt que GFE Excalibur de la Tour Vidal, puisque Thierry Pomel avait lui-même dit qu’elle choisirait son cheval pour ces Jeux. « C’est la maturité du cheval qui nous a fait prendre cette décision. Vancouver a l’expérience d’un championnat puisqu’il a participé aux championnats d’Europe (en 2019 à Rotterdam, ndlr) et il est un an plus âgé qu’Excalibur. » Du côté de Simon Delestre, qui vivra comme Pénélope Leprévost sa troisième olympiade, le moral est bon et la malchance des deux éditions précédentes appartient au passé. « Il faut continuer d’avancer et ne pas se poser de questions là-dessus. Ce ne sont pas les mêmes chevaux et c’était effectivement plus de la malchance qu’une erreur. Bon, j’ai quand même brûlé quelques cierges », disait-il en riant.
Sans public, mais pas sans ambition

Evidemment, la question des premiers Jeux de l’histoire à se tenir sans public a été évoquée. Pour Simon Delestre et Mathieu Billot, c’est déjà une grande chance que de les voir se tenir, et encore plus de pouvoir y participer. « Quand on rentre en piste, on est vraiment focalisé sur notre parcours donc j’ai presque envie de dire qu’on n’entend rien », explique Simon Delestre qui reconnait tout de même que « c’est plus agréable de sentir du soutien depuis les tribunes. » Le nouveau format a également animé les conversations et nous avons notamment demandé à Thierry Pomel quelle serait sa stratégie pour l’épreuve individuelle, qui se courre désormais avant l’équipe : économiser les chevaux pour l’équipe ou jouer jusqu’au bout la carte individuelle ? « Si nos cavaliers sont qualifiés pour la finale individuelle – ce que je leur souhaite ! – les scores seront remis à 0. Donc même s’ils ont fait une barre par exemple en se qualifiant pour la finale, ils seront encore dans la course à la médaille. Cette année, la finale individuelle se court comme un Grand Prix, avec une première manche puis un barrage. » Evidemment, la stratégie sera à adapter en fonction du déroulé de la compétition sur place.

Les chevaux arriveront à Tokyo dimanche soir avant d’affronter « deux à trois jours de récupération, où leurs cavaliers les travailleront tranquillement pour qu’ils soient prêts le Jour J », selon le sélectionneur. Sophie Dubourg profitait de ces mots de Thierry Pomel pour ajouter que « comme les chevaux de toutes les disciplines cohabitent sur le site, on a des plannings cadrés et imposés pour que chaque discipline de chaque nation puisse profiter équitablement des carrières d’entraînement. »

Rendez-vous dès demain à partir de 10h pour la première épreuve d’équitation, le dressage, avec la reprise Grand Prix.

Adèle Vaupré

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